Voici un florilège de vos réactions parvenues sur la
boite mail de l’association ou sur la messagerie de notre Blog à l'issue de la
représentation de « SUNDERLAND», pièce de Clément KOCH, au Petit Théâtre de Paris,
le vendredi 1er juin 2012 à 21 h 00, mise en scène de Stéphane HILLEL
avec Claire GALOPIN, Caroline MAILLARD, Géraldine MARTINEAU, Vincent DENIARD,
Vincent NEMETH, Thierry DESROSES et Pascale MARIANI.
Même si ce fut difficile de s'organiser, je ne
regrette pas d'avoir vu cette pièce (d'autant que j'avais déjà voté pour
Sunderland il y a quelque temps !)
Tous les sujets abordés, l'autisme, l'amitié
et la solidarité, le chômage et ses conséquences, les couples homosexuels, les
mères porteuses étaient des sujets lourds qui nous ont poussé à la réflexion,
tout le monde pouvant, un jour ou un autre, être concerné ...
Bravo et merci à
l'auteur pour nous avoir fait partager ce moment, merci aussi à toute la troupe
des comédiens qui ont su investir leur personnage et nous faire rire ou sourire
tout au long de la pièce.
Merci également à Bertrand pour sa présence après,
et ses explications, rendant la soirée encore plus agréable.
Excellente pièce qui mérite largement les critiques
élogieuses dont elle fait l’objet. Elle réussit le tour de force de traiter d’un
sujet tragique et grave avec une certaine légèreté et en évitant de verser dans
la noirceur excessive ou dans la dérision. La mise en scène que j’ai
trouvé particulièrement bien rythmée contribue sans aucun doute à mettre
l’histoire en valeur et à tenir les spectateurs en haleine. Les comédiens
jouent tous très bien leur rôle. Au total, une très grande réussite et pour moi
la meilleure pièce de la saison.
La saison théâtrale de « Petits Théâtres entre
Amis » se termine en beauté ! Cette soirée est une vraie réussite. Excellent
choix que d'avoir proposé SUNDERLAND. Enfin, une pièce avec des décors ! Ils
rendent plus forts le sujet, renforcent l'intensité dramatique. Les
thèmes abordés sont intéressants, pauvreté, chômage, manque d'amour
maternelle et heureusement l'amitié ! Comédiens, mise en scène SUPER
! Quant à la rencontre avec les comédiens c'est la cerise sur le gâteau !
Les questions bien préparées ont permis aux comédiens de s'exprimer très
librement, origine de la pièce, façon de se glisser dans la peau des
personnages. ....Une soirée parfaite !
Quand arrive le choix des pièces pour la dernière
sortie de l’année, je vois encore dans les propositions, et pour la troisième
fois, la pièce Sunderland, et comme les 2 autres fois, je vote pour une autre
pièce ! Mais cette fois-ci, elle est retenue. Au moment de faire le
chèque, j’hésite : y vais-je ou pas ? Mais je joue le jeu : « Petits
Théâtres entre Amis », c’est nous faire découvrir toutes sortes de
théâtres, alors je viens, même si le sujet ne m’attire pas. Je ne le
regrette pas : c’est une pièce dynamique, sur des sujets graves mais qui
fait sourire, avec des comédiens qui se donnent à fond. Et pour finir en
beauté : la rencontre avec les comédiens ET l’auteur ET le metteur en
scène. Alors merci à l’association pour ces beaux moments de théâtre et à
l’année prochaine.
Que d’émotions pour cette dernière soirée de la
saison...
Impossible en effet, de rester insensible aux aventures de ces
personnages attachants, forts et si fragiles en même temps. Les rôles féminins
de cette pièce m’ont émue aux larmes bien au-delà de ce que j aurai imagine : Gil
est si merveilleusement fragile dans la maladie, Ruby « la débrouille »
a toujours une réplique dans son sac pour nous faire sourire au moment les plus
intenses de la pièce ("le petit plus de la maison" quand elle tend le
magazine porno a l’un des 2 homos restera dans les annales !!!) et Sally grande
sœur courage prête a tout pour aider sa sœur.... Tous les portraits de cette
pièce m’ont touchée, et peut être trop...
Car c’est aussi un peu la ou le bas
blesse finalement : les thèmes traités en filigrane dans cette pièce sont si
noirs, si lourds (jusqu’où peut-on aller à cause de la misère mais aussi :
comment vit on avec le fantôme de ses parents et avec ce qu’ils nous ont
transmis ...ou pas transmis justement... La thématique de ce qui est héréditaire
ou pas.. ou encore : Est ce que l’amour de ses enfants finalement est innée
ou non.... En tant que maman tout cela m’est tombée dessus d’un coup sans prévenir..)
Et la plume de l’auteur si aiguisée et si juste que j’en suis un peu ressortie
Ko, comme après un match de boxe... Couverte de bleues et la mâchoire de
travers ! Incontestablement l’écriture de l’auteur « britishement
trash » sert admirablement cette pièce qui ne peut pas laisser indifférent.
Pour ma part, l’intensité dramatique était trop forte et le coté
divertissement, qui malgré tout est essentiel pour passer un bon moment au théâtre
est vraiment rester au second plan...
Résultat : une mauvaise nuit dans la foulée
de la pièce et mille questions philosophiques sur le sens de la famille, les
relations maternelles et entre fratries ont surgi dans les jours qui ont
suivi.....
Une pièce donc qui pour moi est idéale si on est préparé à réfléchir...
Pas facile en revanche si l’on y va uniquement pour se distraire...
EXCELLENTE PIECE - interprétation remarquable
surtout Géraldine Martineau qui fait la jeune sœur « un peu spéciale ».
Je pense que l'auteur a essayé de nous montrer jusqu'ou on est capable d'aller
par amour (et par nécessité. Bonnes vacances !
Clément KOCH lors de l'échange qui a suivi la pièce,
nous a fait part de son souhait que le début de la pièce soit joué les doigts
dans la prise. J'aurais peut être préféré du courant alternatif au courant
continu qui nous a été servi, mais la situation de ces jeunes filles et du
pauvre gars est tout de même assez trash. Enfin ils s'en sortent, et nous avec
eux !!
Après un début qui m’a paru un peu poussif mais qui
s’explique par le souhait de l’auteur de nous plonger dans cette atmosphère
ouvrière, j’ai été entrainé dans ce récit surprenant et émouvant. On découvre
peu à peu les difficultés que traversent ces 3 filles et les causes de leurs
problèmes, ce qui les rend particulièrement attachantes. Les dialogues très
réalistes de l’auteur nous pousse à beaucoup de compassion mais aussi
d’indignation face aux injustices qu’elles subissent (perte d’emploi, retrait
de garde, travail précaire....) Cette compassion est telle que je n’ai pas été
surpris ou choqué par l’idée de Sally de devenir mère porteuse pour s’en
sortir. La pièce prend un nouvelle dimension quand le couple qui désire
l’enfant est un couple homosexuel, tout deux avocats à Londres. C’est un choc
socio culturel, ils sont riches et cultivé, habitent la capitale, de l’autre
côté ils sont dans la misère, n’ont pas fait d’étude et pour certain d’entre
eux sont homophobes. C’est ce qui a le plus d’intérêt dans cette œuvre et que
je trouve très en phase avec l’actualité par ces temps de crise ou les
inégalités sont parfois criantes.
Une pièce dont la noirceur et l’ambiance un peu
désespérée sont rendues tolérables grâce à l’humour des dialogues. Je me suis
ainsi surprise à rire la gorge serrée. Les personnages, un peu caricaturaux,
étaient parfaitement interprétés par des comédiens bien habités par leurs
rôles. Le tout était mené sur un bon rythme sans temps mort, grâce à des
dialogues percutants.
Un sujet polémique sans réelle prise de position
puisque les deux camps sont représentés : d’un côté les futurs parents
convaincus de leur bon droit et de l’autre les deux amies, qui sont contre et
ne sont prêtent à leur apporter leur aide que par désespoir.
A part le début où j’ai eu du mal à comprendre les
comédiens, j’ai trouvé la pièce bien jouée. Cette pièce aborde plusieurs sujets
mais finalement l’auteur ne prend pas partie et du coup on peut se demander où
on va. J’ai trouvé que l’intervention de la mère par vidéo était très
astucieuse. J’ai beaucoup aimé le décor. Le couple homosexuel était très juste
et pas du tout dans la caricature. On ressentait une réelle complicité entre
les deux comédiens. Géraldine MARTINEAU était également très juste dans sa
façon de jouer l’autisme.
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