LES FOUS RIRES DE COURBEVOIE

LES FOUS RIRES DE COURBEVOIE

mercredi 4 juillet 2012

VOS COMMENTAIRES SUR "SUNDERLAND"


Voici un florilège de vos réactions parvenues sur la boite mail de l’association ou sur la messagerie de notre Blog à l'issue de la représentation de « SUNDERLAND», pièce de Clément KOCH, au Petit Théâtre de Paris, le vendredi 1er juin 2012 à 21 h 00, mise en scène de Stéphane HILLEL avec Claire GALOPIN, Caroline MAILLARD, Géraldine MARTINEAU, Vincent DENIARD, Vincent NEMETH, Thierry DESROSES et Pascale MARIANI.

Même si ce fut difficile de s'organiser, je ne regrette pas d'avoir vu cette pièce (d'autant que j'avais déjà voté pour Sunderland il y a quelque temps !)
Tous les sujets abordés, l'autisme, l'amitié et la solidarité, le chômage et ses conséquences, les couples homosexuels, les mères porteuses étaient des sujets lourds qui nous ont poussé à la réflexion, tout le monde pouvant, un jour ou un autre, être concerné ...
Bravo et merci à l'auteur pour nous avoir fait partager ce moment, merci aussi à toute la troupe des comédiens qui ont su investir leur personnage et nous faire rire ou sourire tout au long de la pièce. 
Merci également à Bertrand pour sa présence après, et ses explications, rendant la soirée encore plus agréable.


Excellente pièce qui mérite largement les critiques élogieuses dont elle fait l’objet. Elle réussit le tour de force de traiter d’un sujet tragique et grave avec une certaine légèreté et en évitant de verser dans la noirceur excessive ou dans la dérision.  La mise en scène que j’ai trouvé particulièrement bien rythmée contribue sans aucun doute à mettre l’histoire en valeur et à tenir les spectateurs en haleine. Les comédiens jouent tous très bien leur rôle. Au total, une très grande réussite et pour moi la meilleure pièce de la saison.

La saison théâtrale de « Petits Théâtres entre Amis » se termine en beauté ! Cette soirée est une vraie réussite. Excellent choix que d'avoir proposé SUNDERLAND. Enfin, une pièce avec des décors ! Ils rendent plus forts le sujet, renforcent  l'intensité dramatique. Les thèmes abordés sont intéressants, pauvreté, chômage, manque d'amour maternelle et heureusement l'amitié ! Comédiens, mise en scène SUPER ! Quant à la rencontre avec les comédiens c'est la cerise sur le gâteau ! Les questions bien préparées ont permis aux comédiens de s'exprimer très librement, origine de la pièce, façon de se glisser dans la peau des personnages. ....Une soirée parfaite ! 

Quand arrive le choix des pièces pour la dernière sortie de l’année, je vois encore dans les propositions, et pour la troisième fois, la pièce Sunderland, et comme les 2 autres fois, je vote pour une autre pièce ! Mais cette fois-ci, elle est retenue. Au moment de faire le chèque, j’hésite : y vais-je ou pas ? Mais je joue le jeu : « Petits Théâtres entre Amis », c’est nous faire découvrir toutes sortes de théâtres, alors  je viens, même si le sujet ne m’attire pas. Je ne le regrette pas : c’est une pièce dynamique, sur des sujets graves mais qui fait sourire, avec des comédiens qui se donnent à fond. Et pour finir en beauté : la rencontre avec les comédiens ET l’auteur ET le metteur en scène. Alors merci à l’association pour ces beaux moments de théâtre et à l’année prochaine.

Que d’émotions pour cette dernière soirée de la saison...
Impossible en effet, de rester insensible aux aventures de ces personnages attachants, forts et si fragiles en même temps. Les rôles féminins de cette pièce m’ont émue aux larmes bien au-delà de ce que j aurai imagine : Gil est si merveilleusement fragile dans la maladie, Ruby « la débrouille » a toujours une réplique dans son sac pour nous faire sourire au moment les plus intenses de la pièce ("le petit plus de la maison" quand elle tend le magazine porno a l’un des 2 homos restera dans les annales !!!) et Sally grande sœur courage prête a tout pour aider sa sœur.... Tous les portraits de cette pièce m’ont touchée, et peut être trop...
Car c’est aussi un peu la ou le bas blesse finalement : les thèmes traités en filigrane dans cette pièce sont si noirs, si lourds (jusqu’où peut-on aller à cause de la misère mais aussi : comment vit on avec le fantôme de ses parents et avec ce qu’ils nous ont transmis ...ou pas transmis justement... La thématique de ce qui est héréditaire ou pas..  ou encore : Est ce que l’amour de ses enfants finalement est innée ou non.... En tant que maman tout cela m’est tombée dessus d’un coup sans prévenir..) Et la plume de l’auteur si aiguisée et si juste que j’en suis un peu ressortie Ko, comme après un match de boxe... Couverte de bleues et la mâchoire de travers ! Incontestablement l’écriture de l’auteur « britishement trash » sert admirablement cette pièce qui ne peut pas laisser indifférent. Pour ma part, l’intensité dramatique était trop forte et le coté divertissement, qui malgré tout est essentiel pour passer un bon moment au théâtre est vraiment rester au second plan...
Résultat : une mauvaise nuit dans la foulée de la pièce et mille questions philosophiques sur le sens de la famille, les relations maternelles et entre fratries ont surgi dans les jours qui ont suivi.....
Une pièce donc qui pour moi est idéale si on est préparé à réfléchir... Pas facile en revanche si l’on y va  uniquement pour se distraire...

EXCELLENTE PIECE - interprétation remarquable surtout Géraldine Martineau qui fait la jeune sœur « un peu spéciale ». Je pense que l'auteur a essayé de nous montrer jusqu'ou on est capable d'aller par amour (et par nécessité. Bonnes vacances !

Clément KOCH lors de l'échange qui a suivi la pièce, nous a fait part de son souhait que le début de la pièce soit joué les doigts dans la prise. J'aurais peut être préféré du courant alternatif au courant continu qui nous a été servi, mais la situation de ces jeunes filles et du pauvre gars est tout de même assez trash. Enfin ils s'en sortent, et nous avec eux !!

Après un début qui m’a paru un peu poussif mais qui s’explique par le souhait de l’auteur de nous plonger dans cette atmosphère ouvrière, j’ai été entrainé dans ce récit surprenant et émouvant. On découvre peu à peu les difficultés que traversent ces 3 filles et les causes de leurs problèmes, ce qui les rend particulièrement attachantes. Les dialogues très réalistes de l’auteur nous pousse à beaucoup de compassion mais aussi d’indignation face aux injustices qu’elles subissent (perte d’emploi, retrait de garde, travail précaire....) Cette compassion est telle que je n’ai pas été surpris ou choqué par l’idée de Sally de devenir mère porteuse pour s’en sortir. La pièce prend un nouvelle dimension quand le couple qui désire l’enfant est un couple homosexuel, tout deux avocats à Londres. C’est un choc socio culturel, ils sont riches et cultivé, habitent la capitale, de l’autre côté ils sont dans la misère, n’ont pas fait d’étude et pour certain d’entre eux sont homophobes. C’est ce qui a le plus d’intérêt dans cette œuvre et que je trouve très en phase avec l’actualité par ces temps de crise ou les inégalités sont parfois criantes.

Une pièce dont la noirceur et l’ambiance un peu désespérée sont rendues tolérables grâce à l’humour des dialogues. Je me suis ainsi surprise à rire la gorge serrée. Les personnages, un peu caricaturaux, étaient parfaitement interprétés par des comédiens bien habités par leurs rôles. Le tout était mené sur un bon rythme sans temps mort, grâce à des dialogues percutants.

Un sujet polémique sans réelle prise de position puisque les deux camps sont représentés : d’un côté les futurs parents convaincus de leur bon droit et de l’autre les deux amies, qui sont contre et ne sont prêtent à leur apporter leur aide que par désespoir.

A part le début où j’ai eu du mal à comprendre les comédiens, j’ai trouvé la pièce bien jouée. Cette pièce aborde plusieurs sujets mais finalement l’auteur ne prend pas partie et du coup on peut se demander où on va. J’ai trouvé que l’intervention de la mère par vidéo était très astucieuse. J’ai beaucoup aimé le décor. Le couple homosexuel était très juste et pas du tout dans la caricature. On ressentait une réelle complicité entre les deux comédiens. Géraldine MARTINEAU était également très juste dans sa façon de jouer l’autisme.

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